Peinture : Umberto BOCCIONI
Le 19-09-2023
D’UN SOLEIL DOUX SORT LUMIÈRE AU COMMUN FILTRÉE DANS NOS VOIX LIBRES !
Fenêtre en diamant mica
au soleil ouverte perche
en hauteur ses éclats
que cœur de ville perche
Sentir ce soleil doux
où les nuées l’ont filtré
sauvage flux serré
là : des voix s’amadouent :
que l’automne ici veille
en lumière hésitant
sens piquant comme abeilles
qui butinent l’instant
Ville étreints le : Commun !
même où ciel devient pâle
la fleur du vent le cale
en souffle : cœurs et mains
que nos pensées relèvent
au différent : les rêves
qu’en leur musique tire
jour qu’l’unique n’aspire
silence bat en toi :
Ami : vent par rasades
ouvre soleil qui boit
l’air neuf que tu ne brades
faux commun d’outre -tombe
sort masqué bien casqué
barrant mémoire : il sombre
mouvement ? Ordre fixé ?
Mais du Moment qu’il tourne
en cinéma permanent
à collaborer enfourne
en francisque assénant
sur travail nids et cœurs
ses coups planqués par l’Ordre
expulsions et frappe qui mordent
pour lui que liberté écœure
et accordant tyrans
comme eux et pour Monstre
que Polis aille errant
Cités ne l’oublient et l’montrent
La sainte alliance se meurt
en cocarde et caudillo
coups permanents à l’eau
et roi piqué dans le cœur !
res publica se reprend
en paix libre et vive
et sans plus d’qui vive
s’réveille où tout roi se rend
liberté en justice d’égal
non prise par violence
que rois veulent légale
même en étranger s’pensent
plus d’éclats de lumière
en faux commun qui mord
peuple et masquant guerre
sur son dos et en son corps
il meurt déjà de haine
sans sa rose en scène
qu’il collabore au pire
profit qu’à monstre d’empire
il ne puisse nous vendre
oui ni corps ni pays
il meure à p’tis feux haï
par nous qui l’font descendre
dans des trous noirs sans fin
ça le peine ouï l’essouffle
que roi en perde bec fin
nos mémoires le troublent
où il tue déjà liberté
se lève grande cité
qu’il discrimine en Tout
ça le peine en atout
et nos vies ici non perdues
justes et libres se montrent
aux tyrans et aux monstres
ne seront pas vendues
souffleauvent 